Le potager est presque vide, les provisions dans le garde-manger se tarissent… c’est la fin de l’hiver et c’est carême !
Avant la fête de la Vie, la nature semble nous convier à un passage par la disette (ou le jeûne) et le nettoyage.

Et pour ce grand nettoyage de printemps, dans les champs et les forêts, on trouve de précieux alliés. Voici quatre cadeaux accessibles et puissants pour soutenir votre détox de printemps ou accompagner votre jeûne.

Le pisselit

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Comment le récolter ?

On coupe les feuilles au niveau du collet et avant l’apparition du latex qui les rend amères.

Comment le consommer ?

En salade crue ou en salade tiède avec des pommes de terre. L’oeuf mollet est bienvenu.

Ses vertus

Très soutenant pour le foie et pour la vésicule biliaire.
Maria Treben suggère aux diabétiques de manger les tiges (jusqu’à 10 par jour).

Recette du sirop de fleurs de pissenlit

recopiée du merveilleux livre
« La santé à la pharmacie du Bon Dieu »

Placer deux fois le contenu de deux mains réunies de fleurs de pissenlit
dans 1 litre d’eau froide
et  mettre celui-ci à chauffer lentement jusqu’à ébullition.
Laisser venir les gros bouillons,
retirer la casserole du feu et laisser reposer le tout pendant une nuit.

Le lendemain, vider le tout dans une passoire,
laisser égoutter et bien presser les fleurs avec les deux mains.

Mélanger alors le jus avec 1kg de sucre roux
et 1/2 citron coupé en rondelles.

La casserole est mise sans couvercle sur le feu, à très petite flamme.
On laisse refroidir une à deux fois afin de constater la véritable substance du sirop : il doit devenir un vrai sirop épais, à étaler.

L’ortie

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L’ortie a un effet thérapeutique de la racine à la tige, des feuilles aux fleurs. Mais elle est aussi une merveille pour les insectes, pour les jardiniers et pour les couturières. Ses tiges permettent de tisser, ses racines s’infusent, ses feuilles hébergent de magnifiques papillons. Vive l’ortie ! Chaque printemps, je l’attends avec impatience : elle est délicieuse et jour après jour son goût évolue.

Comment la récolter ?

Pour la cueillir, une paire de gants de cuisine si besoin et une paire de ciseaux. Je récolte les feuilles de la sommité de préférence mais si c’est pour une soupe, je prends davantage et je retire ensuite la tige (qui s’enroule autour de l’hélice du mixeur).

Comment la consommer ?

Crue, roulée entre les doigts, mâchée pendant une randonnée ou une séance de jardinage. En pesto, dans un jus, en tisane ou en soupe.
Mais aussi en infusion, en teinture, en shampoing, en bains de pieds, en purin.

Recette de la Polenta de maïs à l’ortie (inventée hier midi) : Dans une polenta encore chaude, verser du jus d’ortie (extracteur) : effet sorcière garanti 100%original.

Ses vertus

Dans notre environnement immédiat, l’ortie est la plante la plus riche en chlorophylle, et par voie de conséquence l’une des plus riches en éléments nutritifs vitaux : protéines, vitamines, sels minéraux et oligo-éléments. Calcium (630mg au 100g), phosphore, fer, sodium, potassium, magnésium, bétacarotène, vitamines B1, B2, PP, C, (6 fois plus que l’orange, l’ortie est le légume vert le plus riche en vit C).
C’est la plante de la circulation du sang. Elle est astringente et cholagogue. Elle est dépurative. La tisane d’ortie fait baisser le taux de glycémie. Ses piqûres soulagent l’arthrite et les rhumatismes. Ma grand-mère, qui souffrait de rhumatismes, se frictionnait avec de l’ortie…

Le saviez-vous ?

L’ortie contient jusqu’à 40 fois son poids sec en protéines. Equilibrée en acides aminés, ses protéines ont contrairement à une idée reçue, autant de valeur que des protéines animales et plus de valeur que celles des céréales et des légumineuses.
La tradition populaire a souvent associé la chlorophylle de l’ortie au sang qui coule dans nos veines : aujourd’hui, les scientifiques ont démontré que les molécules des deux liquides étaient quasiment identiques.

La sève de bouleau

Comment la récolter ?

De fin février à mi-mars, il est possible d’extraire la sève du bouleau en faisant un trou dans le tronc et en y insérant un tuyau ou une canule.

Comment la consommer ?

La sève se boit à raison d’un ou deux verres par jour.
Je la mélange à du kéfir de fruits pour prolonger sa conservation. Il est aussi possible de la lacto-fermenter… mais je ne sais pas le faire !

Ses vertus

La sève de bouleau, très riche en minéraux, calcium, potassium, magnesium et oligo-éléments, apporte un regain de vitalité.
La sève de bouleau soutient l’action des filtres de notre corps, les émonctoires, qui doivent éliminer les toxiques et toxines que nous accumulons (stress, alimentation, pollution …).
En facilitant le travail de nos organes, son action se ressent sur la peau, les cheveux, la silhouette, la souplesse, les articulations, la vitalité et le bien-être de façon générale.

L’ail des ours

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Comment et où le récolter ?

Dans des sous-bois humides et ombragés, en veillant à ne pas le confondre avec le muguet.

Comment le consommer ?

Toute la plante est comestible. On peut manger les feuilles cuites ou crues. Les boutons se font comme des câpres. Le bulbe, épluché et ébouillanté, et mixé sert de base à une délicieuse crème d’ail.

Recette : Les feuilles sont finement ciselées et mélangées avec du fromage blanc, du sel et du poivre.

Ses vertus

Les vertus de l’ail des ours sont identiques à celles de l’ail mais bien plus puissantes encore.
Riche en vitamines A, en protides et en potassium, il est stimulant, dépuratif, apéritif, digestif, purgatif, antiseptique, vermifuge, bactéricide, hypotenseur, expectorant, cholagogue et… décoratif ! On en fait de jolis bouquets.
L’ail des ours a aussi la propriété d’améliorer la digestion. Il combat les infections intestinales et contribue à améliorer la flore.
Il est recommandé de consommer l’ail des ours pendant et après une gastro entérite ou lors d’une antibiothérapie.

Alors, sautons dans nos bottes et, panier au bras, allons récolter ces bienfaits. Merci la nature !

Les bienfaits du basilic

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Si tu veux récupérer les graines, conserve quelques fleurs que tu laisses « monter en graine ». Pour récolter les graines de basilic, il suffit de laisser quelques tiges fleuries sécher au soleil puis de les cueillir (choisis un jour fleur de préférence dans le calendrier des semis) et de les stocker dans un bocal.

Plein feu sur le massage KOBIDO

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Le KOBIDO est un ensemble de techniques de massage du visage né au XVéme siècle au Japon, issu du massage AMMA, alors seule forme de massage existante dans ce pays. Initialement pratiquée sur les impératrices et les geishas, cette technique esthétique anti-âge...